11/09/2014

Mon travail

 

Avant d’intégrer carrément le métier d’infirmière, j’ai dû passer deux ans en médecine générale après mon bac. A la fac, je n’ai jamais pensé à comment je serais pratiquement, avec les tenues et tout, car les théories ne m’ont pas tellement permises de découvrir les vraies attributions  de ce métier. Bien sur, pour en savoir un peu plus opérationnellement, J’ai commencé par faire un stage à l’hôpital, j’ai accueilli les patients, je leur demandais la raison de leur venue, puis après consultation,  je demande aux médecins le résultat de leur diagnostic puis après, selon les ordres du médecin, je procède soit à des simples soins, soit à des piqures, soit à la prise de tension ou de température, soit à des poses pansements, etc...

Le fait de se mettre à la place de toutes ces personnes qui souffrent d’une maladie, me fait réaliser l’importance de la vie. Au début, en voyant les plaies et les blessures, j’en étais horriblement terrifiée et me disais que je n’arriverais jamais à soigner ces patients blessés, de les nettoyer et de leur procurer des soins spécifiques. Je ne voulais pas jouer mon rôle mais par moment je me dis que je ne peux tout de même pas laisser la personne s’apitoyer sur son sort et l’abandonner car si je suis là, c’est bien pour servir ces personnes et assurer leur bien-être. A force de m’impliquer avec un tempérament positif et une vision objective, j’ai commencé à savourer ma détermination et mon courage et j’ai pu me permettre de réaliser qu’en fin de compte, tout est question de volonté et que pour réussir il ne suffit pas tout simplement d’être capable de se soumettre à tous les cas qui peuvent se présenter mais d’affronter toutes les situations qui s’exposent en faisant bien les choses de la manière la plus digne et la plus correcte, et que bien qu’on tombe sur des cas difficiles, il ne faut pas les considérer comme un danger mais comme une occasion de prouver notre valeur.

 

 

28/08/2014

Les malades et internet...

Prendre en charge les patients qui viennent te voir n’est pas toujours aussi  facile qu’on ne le pense. A voir les files d’attente, parfois je me dis « enfin, il y a du monde, je ne vais donc pas m’ennuyer à ne rien faire car là j’ai bon nombres de personnes à secourir. En effet, la plupart du temps, que ce soit à l’hôpital, à la clinique ou dans un simple cabinet médical, lorsque je me retrouve dans un moment où il n’y a personne, je me demande si ce n’est pas un signe pour me dire que vaut mieux faire autre chose que de rester à attendre là sans rien faire.

Par contre, quand le moment arrive où il y a tellement de gens qui viennent juste pour dire qu’ils ignorent ce qui leur arrivent mais que c’est à moi de les faire comprendre qu’après diagnostic il n’y a vraiment rien d’inquiétant au sujet de leur santé, à ce moment là il est très difficile de convaincre ces gens que leur maladie n’est due qu’à leur peur ou seulement à leur inquiétude de tomber malade mais ils ne reconnaissent pas ce sentiment, du coup cela me rend nerveuse et m’énerve comme pas possible.

Ils essayent de m’expliquer que suite aux nouvelles qu’ils ont appris sur internet, tant de maladies comme la sarcoidose sont susceptibles de les frapper et c’est la raison de leur visite pour qu’on leur donne des conseils  et qu’on leur fasse des prescriptions. Alors que ces maladies sont rares et ne touchent que 20 personnes sur 100 000...

 

Il faut dire que dans ces cas là, je n’hésite vraiment pas à dire aux personnes concernées que plus elles prennent trop à cœur ces informations divulguées par internet, si justes soient elles, plus elles font appel à une maladie dont cette crainte d’être malade en est la principale cause. Ce n’est pas pour être méchante mais la curiosité peut rendre malade et finir par tuer.

J'ai trouvé cet article qui résume bien ce que je dis : http://www.ciao.ch/f/sante/infos/7b6b80ee6bd111de8aede559...

25/08/2014

Danielle, infirmière

Je suis Danielle, J’envisageais depuis toujours de devenir infirmière car c’est un métier qui parle beaucoup et qui m’a attiré depuis mon enfance.

Soigner les malades, veiller à leur bien-être, a toujours été ma vocation tout simplement car la santé humaine est pour moi au cœur de toutes nos préoccupations et réussir dans ce domaine serait le plus grand succès qui soit dans ma vie.

Même si ce métier demande beaucoup d’attention et de rigueur, même s’il exige des heures interminables, et même s’il est le plus difficile des métiers tant sur le plan émotionnel que physique, je ne baisse jamais les bras et ne me découragerais jamais.

 

Tellement de gens croient que nous ne savons rien faire ou que nous soyons mal formés et que nous faisons toujours tout le contraire de ce que les médecins nous demandent, mais moi personnellement, je ne vais en aucun cas nuire ma carrière en m’amusant à la santé des patients qui ont besoin d’aide et de soins. Mais bon, moi, je continuerais à faire les choses correctement malgré ce que disent les gens.