11/09/2014

Mon travail

 

Avant d’intégrer carrément le métier d’infirmière, j’ai dû passer deux ans en médecine générale après mon bac. A la fac, je n’ai jamais pensé à comment je serais pratiquement, avec les tenues et tout, car les théories ne m’ont pas tellement permises de découvrir les vraies attributions  de ce métier. Bien sur, pour en savoir un peu plus opérationnellement, J’ai commencé par faire un stage à l’hôpital, j’ai accueilli les patients, je leur demandais la raison de leur venue, puis après consultation,  je demande aux médecins le résultat de leur diagnostic puis après, selon les ordres du médecin, je procède soit à des simples soins, soit à des piqures, soit à la prise de tension ou de température, soit à des poses pansements, etc...

Le fait de se mettre à la place de toutes ces personnes qui souffrent d’une maladie, me fait réaliser l’importance de la vie. Au début, en voyant les plaies et les blessures, j’en étais horriblement terrifiée et me disais que je n’arriverais jamais à soigner ces patients blessés, de les nettoyer et de leur procurer des soins spécifiques. Je ne voulais pas jouer mon rôle mais par moment je me dis que je ne peux tout de même pas laisser la personne s’apitoyer sur son sort et l’abandonner car si je suis là, c’est bien pour servir ces personnes et assurer leur bien-être. A force de m’impliquer avec un tempérament positif et une vision objective, j’ai commencé à savourer ma détermination et mon courage et j’ai pu me permettre de réaliser qu’en fin de compte, tout est question de volonté et que pour réussir il ne suffit pas tout simplement d’être capable de se soumettre à tous les cas qui peuvent se présenter mais d’affronter toutes les situations qui s’exposent en faisant bien les choses de la manière la plus digne et la plus correcte, et que bien qu’on tombe sur des cas difficiles, il ne faut pas les considérer comme un danger mais comme une occasion de prouver notre valeur.